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Le gouvernement renonce aux grands panneaux publicitaires dans les petites villes

Deux ministres ont annoncé, mardi, que les panneaux de 12 m2 resteraient interdits dans les communes de moins de 100 000 habitants.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un panneau publicitaire à Grenoble (Isère), le 25 novembre 2014. (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

Soulagement chez ceux qui craignaient de voir leur commune défigurée. Le gouvernement a indiqué, mardi 9 février, qu'il avait décidé de renoncer à la réforme de l'affichage publicitaire, qui prévoyait d'autoriser les grands panneaux dans les petites villes. A l'heure actuelle, seules les agglomérations de plus de 100 000 habitants peuvent installer des panneaux de 12m² (4x3) scellés au sol.

"A court terme, notre préférence, c'est d'abandonner une mesure qui n'était pas consensuelle", a déclaré le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron. Selon lui, le projet de décret, soumis à consultation publique depuis le 15 janvier, a fait "l'objet de réactions extrêmement fortes".

Une victoire pour Ségolène Royal

Parmi les quelque 60 000 contributions reçues, "99% sont défavorables à la diffusion de panneaux publicitaires dans tous les paysages français", a souligné la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal.

Cette dernière avait prévenu, vendredi, qu'elle ne "signerait pas le texte en l'état". Elle a donc obtenu gain de cause et s'est félicitée de "l'attachement des Français à leur cadre de vie", y compris de la part des "élus locaux qui auraient pu être tentés par un rendement financier à courte vue".

Davantage de publicité aux abords des stades

"On va en revenir au texte initial, qui a ouvert la possibilité d'affichage pour les grands stades" dans la perspective de l'Euro de football en juin et juillet, a-t-elle ajouté. 

La dernière version du projet de décret se limite en effet à l'autorisation de panneaux pouvant aller jusqu'à 50 m² aux abords des stades de plus de 15 000 places. "Sur ce volet, il n'y a pas de contestation, nous sommes d'accord pour que ce décret puisse paraître", a confirmé Emmanuel Macron.

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