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La taxe sur les banques rapportera 504 millions d'euros à l'Etat en 2011, selon la ministre de l'Economie

Cette taxe visera les activités les plus risquées des banques, a dit Christine Lagarde, au journal Les Echos publié jeudi.Cette taxe qui s'appliquera à "une vingtaine de banques, établissements de crédits et entreprises d'investissement" apportera "504 millions d'euros l'an prochain, 555 millions en 2012 et 810 millions dès 2013", selon elle.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Christine Lagarde (28 juin 2010) (AFP/ERIC PIERMONT)

Cette taxe visera les activités les plus risquées des banques, a dit Christine Lagarde, au journal Les Echos publié jeudi.

Cette taxe qui s'appliquera à "une vingtaine de banques, établissements de crédits et entreprises d'investissement" apportera "504 millions d'euros l'an prochain, 555 millions en 2012 et 810 millions dès 2013", selon elle.

"Le principe est clair: plus une banque prendra de risques, plus elle sera taxée", a-t-elle expliqué, précisant que la taxe serait assise sur les actifs risqués des banques et gonflerait "à mesure que s'accroissent les exigences en fonds propres prévus par le comité de Bâle".

La taxe "frappera les banques françaises, au titre de leur activité internationale, mais aussi les banques étrangères, au titre de leur activité française", a poursuivi Christine Lagarde.

Au total, en 2013, "c'est plus d'un milliard d'euros de recettes supplémentaires qui seront prélevés auprès des banques", a calculé la ministre de l'Economie.

La situation en Europe
Plusieurs pays européens ont déjà introduit des taxes sur les banques ou sont en train de le faire: la Suède l'a fait depuis 2008, l'Allemagne a adopté fin août un projet de taxe sur les bénéfices des banques et le Royaume-Uni a également présenté un plan en ce sens.

Des divergences existent toutefois sur l'objectif de ces contributions. L'Allemagne et la Suède veulent par exemple que les sommes récoltées servent à alimenter des fonds pour faire face aux futures crises financières, tandis que la France ou le Royaume-Uni souhaitent les utiliser pour alimenter leurs budgets.

Le produit de la taxe devrait donc contribuer à réduire le déficit public de la France, que le gouvernement entend ramener d'environ 8% du produit intérieur brut (PIB) cette année à 3% en 2013.

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