La présidente de l’Umih débarquée : "Vous savez ce que c’est un putsch, ben voilà !"
En pleine polémique sur la TVA à 5.5 % dans la restauration, le principal syndicat des métiers de l'hôtellerie est en plein psychodrame. Le jour même de l'ouverture du Congrès de l’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) hier à Nantes, les partisans de l'ancien président, André Daguin*, ont organisé une assemblée générale extraordinaire pour révoquer l'actuelle dirigeante, Christine Pujol.
Une destitution qui pourtant ne fait pas trembler la principale concernée, qui dénonce un véritable putsch. "C'est une réunion qui a été organisée sans aucun formalisme légal", a-t-elle déclaré sur France info.
Et de répondre aux critiques du camp Daguin, qui lui reproche notamment de n’avoir "pas expliqué" tous les efforts consentis par la profession et qui la tient responsable du coup de semonce envoyé hier par les sénateurs aux restaurateurs (voir article associé). J’attends que l’on me démontre ce que j’ai fait parce que pour le moment je ne le sais pas
Sauf que le patron, c’est "toujours" Christine Pujol, martèle l’intéressée. Elue l’an dernier avec 55% des voix, elle rappelle qu’elle l’a été pour "quatre ans". Et d’affirmer : " Je fais fonctionner l’Umih et ça fonctionne ".
Le congrès de l'Umih doit se poursuivre jusqu'à demain.
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Président de la FNIH depuis 1997, puis de l'Umih depuis 2000, André Daguin, qui a incarné le combat de la profession pour la baisse de la TVA, a cédé sa place à Christine Pujol en 2008.
Cécile Mimaut, avec agences
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