La fusion Fiat-Opel engendrerait moins de licenciements que redouté
"Le plan de Fiat prévoit que la réduction des effectifs, distribuée à
travers toute l'Europe et de manière progressive dans le temps, sera globalement inférieure à 10.000. L'impact en Allemagne sera donc significativement plus bas que ce chiffre". C'est en substance ce qu'indique aujourd'hui le groupe automobile Fiat au sujet de son plan de reprise de l'allemand Opel, démentant le chiffre de 18.000 suppressions de postes évoqué par certains syndicalistes allemands. "Ces informations sont totalement dénuées de fondement", a ajouté le groupe automobile italien.
Jeudi, le patron de Fiat avait indiqué dans la presse allemande vouloir "réduire de 20% les capacités de production dans le nouveau groupe fait de Fiat et des filiales européennes de GM", c'est à dire Opel et Vauxhall. Mais Sergio Marchionne de rappeler également qu'il ne compte fermer aucune des quatre usines allemandes d'Opel pour autant.
_ Selon des propos rapportés hier par le journal italien La Stampa, le patron de Fiat a affiché sa confiance, estimant que son groupe avait "plus de 50% de chances" de prendre le contrôle de l'allemand Opel.
Mais le gouvernement allemand ne l'entend pas de la même oreille, décidant de donner la préférence à l'offre de l'équipementier canadien Magna, qui avec Fiat et la holding RHJ International, fait partie des trois repreneurs potentiels d'Opel.
_ Opel étant la filiale allemande de General Motors, le choix final du prétendant reviendra donc au constructeur automobile américain. Reste que le gouvernement allemand et les Länder sont appelés à soutenir financièrement la restructuration d'Opel, qui emploie 25.000 personnes en Allemagne.
Cécile Mimaut, avec agences
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