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La France n'est pas menacée d'une nouvelle récession, a assuré mardi le ministre de l'Economie

Les marchés boursiers européens ont de nouveau décroché lundi, les investisseurs redoutant une nouvelle crise économique aux Etats-Unis et un échec du plan de soutien à la Grèce, après l'annonce d'un nouveau dérapage des déficits grecs.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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François Baroin (AFP / Eric Piermont)

Les marchés boursiers européens ont de nouveau décroché lundi, les investisseurs redoutant une nouvelle crise économique aux Etats-Unis et un échec du plan de soutien à la Grèce, après l'annonce d'un nouveau dérapage des déficits grecs.

Prié de dire si la France était menacée d'une nouvelle récession, François Baroin a répondu: "Elle ne l'est pas parce que nous avons un plan qui s'appuie sur deux piliers: un pilier de mesures d'économies (...) et un pilier croissance."

A trois jours d'une réunion des ministres des Finances du G7 à Marseille, il a réaffirmé la confiance de la France dans la mise en oeuvre par la Grèce de son plan de réduction des déficits, dont le retard pourrait compromettre le versement de huit milliards d'euros d'aide internationale prévu mi-septembre.

"Nous faisons confiance au gouvernement grec pour décliner ce plan d'économies qui est indispensable pour conditionner le soutien des Européens et du Fonds monétaire international", a dit François Baroin.

La "troïka" réunissant FMI, Banque centrale européenne et Commission européenne a suspendu la semaine dernière sa mission d'inspection des finances publiques grecques dans l'attente de nouvelles mesures à Athènes.

Egalement interrogé sur le souhait de certains membres de la majorité française de voir l'Etat céder ses participations dans de grandes entreprises pour renflouer ses caisses, François Baroin a déclaré qu'"il n'y a rien à l'agenda du gouvernement" en la matière.

L'UMP Patrick Devedjian a suggéré lundi que l'Etat se désengage au moins partiellement de France Télécom, d'Aéroports de Paris , de Renault et d'Air France.

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