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La dette publique de la France a augmenté de 46,5 milliards d'euros au 1er trimestre 2010, selon l'INSEE

Elle a atteint 1535,5 milliards sur cette période, soit environ 80,3¨% du PIB.Ce pourcentage représente une hausse de 2,2 points par rapport à la fin 2009 quand la dette au sens de Maastricht s'élevait à 1489,0 milliards d'euros ou 78,1 % du PIB.
Article rédigé par France2.fr avec Reuters
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Le siège de l'INSEE à Malakoff (Hauts-de-Seine) (AFP - LOIC VENANCE)

Elle a atteint 1535,5 milliards sur cette période, soit environ 80,3¨% du PIB.

Ce pourcentage représente une hausse de 2,2 points par rapport à la fin 2009 quand la dette au sens de Maastricht s'élevait à 1489,0 milliards d'euros ou 78,1 % du PIB.

Sous l'effet de la hausse de l'endettement, la dette de l 'Etat a augmenté de 43,4 milliards d'euros au premier trimestre pour s'élever à 1206,0 milliards, précise l'Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.

Outre la dette de l 'Etat, la dette publique au sens du traité de Maastricht prend en compte celle des administrations de Sécurité sociale (63,0 milliards), des administrations publiques locales (159,3 milliards) et des organismes divers d'administrations centrales (112,6 milliards).

La dette des administrations de sécurité sociale a augmenté de 8,6 milliards d'euros alors que celle des administrations publiques locales et des organismes divers d'administration centrale a diminué de 2,8 milliards dans un cas comme dans l'autre, précise l'INSEE.

Le gouvernement français a relevé ses prévisions de dette publique à 83,7% du PIB en 2010, 86,5% en 2011, 87,5% en 2012 et 87% en 2013, dans le rapport préparatoire au débat d'orientation budgétaire présenté mercredi. Le gouvernement maintient dans ce document sa prévision d'une croissance du PIB de 2,5% en 2011 ainsi que sa trajectoire prévisionnelle de réduction du déficit public de 8% en 2010 à 6% en 2011, 4,6% en 2012 et 3% en 2013.

Le traité de Maastricht, mis en veilleuse par la crise, plafonne le déficit public à 3% du PIB et la dette à 60 %.

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