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La crise ne refroidit pas le père Noël

Selon une étude, les Français consacreront cette année un budget en hausse de 1,2% pour leurs cadeaux de Noël.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les Français prévoient de consacrer en moyenne 639 euros à leurs achats de cadeaux de Noël, à leur alimentation et à leurs sorties pendant la période des fêtes. (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

ECONOMIE – Certes, il y a la crise, mais les Français ne sont pas prêts à bouder leur plaisir pour les fêtes de fin d'année. Selon une étude Deloitte publiée jeudi, les Français prévoient de consacrer 639 euros à leurs achats de cadeaux de Noël, à leur alimentation et à leurs sorties pendant la période des fêtes, soit une augmentation de 0,7% par rapport à 2011, année lors de laquelle ils avaient déjà revu leur budget à la hausse. La part des cadeaux sera même particulièrement préservée, puisqu'elle augmentera de 1,2% à 378 euros, dont 52% seront consacrés exclusivement aux enfants.

"Les Français restent très attachés à Noël, et effectuent même des arbitrages tout le reste de l'année sur d'autres postes de dépenses, afin de pouvoir se consacrer des marges pour célébrer ce moment de fête", analyse Stéphane Rimbeauf, expert de la consommation au cabinet Deloitte. Ils sont ainsi 58% à déclarer vouloir se faire plaisir pour oublier la crise.

Un Noël "sans folie"

Si Noël 2012 sera marqué par l'envie de se faire plaisir, il sera "sans folie", les Français exprimant également une forte inquiétude sur la situation économique actuelle et à venir.

En conséquence, 53% des personnes interrogées déclarent que le prix sera leur critère de choix numéro 1 dans leurs achats de Noël. Neuf Français sur dix achèteront de préférence des articles en promotion et 79% se tourneront plutôt vers des marques de distributeurs. Toujours selon cette logique, les cadeaux utiles seront plébiscités par plus de neuf Français sur dix (91%), de même que les cadeaux éducatifs pour les enfants (six Français sur dix).

Cette étude a été réalisée sur internet dans le cadre d'une étude européenne pendant les deuxième et troisième semaines de septembre auprès de 1 768 Français, sélectionnés, selon la méthode des quotas.

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