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La banque Société Générale va attribuer à l'ensemble de ses salariés 40 actions gratuites

Cette opération, qui vise à accompagner le programme de transformation de la banque lancé début 2010, concerne les 161.000 collaborateurs du groupe dans 80 pays.La banque a été ébranlée ces deux dernières années par l'affaire Kerviel et sa perte de 4,9 milliards d'euros, par la crise financière puis par le scandale des stock-options.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le siège de la Société Générale à La Défense (1999). (AFP)

Cette opération, qui vise à accompagner le programme de transformation de la banque lancé début 2010, concerne les 161.000 collaborateurs du groupe dans 80 pays.

La banque a été ébranlée ces deux dernières années par l'affaire Kerviel et sa perte de 4,9 milliards d'euros, par la crise financière puis par le scandale des stock-options.

Environ 5,4 millions d'actions nouvelles seront créées pour l'occasion, ce qui représente 0,73% du capital actuel de la Société Générale. Au cours de la clôture de mardi, ces 40 actions étaient valorisées 1.684 euros.

Dans le détail, 16 actions seront distribuées à chaque salarié si le rendement des capitaux propres (ROE) net d'impôt est d'au moins 10% en 2012. Le solde, soit 24 actions, sera acquis, précise la banque, "sous réserve d'une progression de la satisfaction de ses clients dans ses différents métiers entre 2010 et 2013".

Dans les pays où la réglementation locale ne permet pas l'attribution gratuite d'actions, la banque attribuera un équivalent action indexé sur le titre Société générale.

Plusieurs scandales ont choqué l'opinion
En mars 2009, la Société Générale, qui venait de recevoir 1,7 milliard d'euros d'aide publique, avait choqué l'opinion et le monde politique et syndical en annonçant un plan de stock-options pour quatre de ses hauts dirigeants.

La ministre de l'Economie Christine Lagarde avait alors fustigé la banque en déclarant qu'il était temps que "Société générale rime avec intérêt général".

Ce scandale entraîna la chute du président de la SocGen Daniel Bouton, déjà fragilisé par l'affaire Kerviel, qui fut contraint à la démission un mois plus tard.

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