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L'agence Moody 's a annoncé mercredi avoir placé sous surveillance avec implication négative les banques françaises

Il s'agit de la Société générale, du Crédit agricole et et de BNP Paribas, du fait de leur exposition à la dette grecque.Dans un communiqué, l'agence s'inquiète de cette exposition part le biais de la détention directe d'obligations souveraines et prêts accordés au secteur privé grec, soit directement soit par le biais de filiales.
Article rédigé par France2.fr
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  (AFP PHOTO / Yoshikazu TSUNO)

Il s'agit de la Société générale, du Crédit agricole et et de BNP Paribas, du fait de leur exposition à la dette grecque.

Dans un communiqué, l'agence s'inquiète de cette exposition part le biais de la détention directe d'obligations souveraines et prêts accordés au secteur privé grec, soit directement soit par le biais de filiales.

Les titres des trois grandes banques françaises étaient en recul de 1,5% environ à la bourse de Paris mercredi matin, après la décision de l'agence Moody's.

"Moody 's pourrait prendre dans les prochaines semaines des mesures similaires à l'égard d'autres banques directement exposées à la Grèce, si elle considère que leur notation peut être incompatible avec l'impact d'un possible défaut ou d'une possible restructuration de la dette grecque", ajoute Moody 's.

A l'issue de l'examen opéré durant la période de surveillance, il est peu probable que BNP et Crédit agricole voient leur note abaissée de plus d'un cran, mais la rétrogradation pourrait atteindre deux crans pour la Société Générale, précise l'agence de notation.

L'agence note toutefois que "les profils financiers solides, la taille substantielle et la diversification des résultats" des banques concernées sont des éléments pouvant contrebalancer les soucis dûs à leur exposition grecque.

Pour Crédit agricole SA, le risque principal identifié par l'agence de notation porte sur sa filiale grecque Emporiki et ses prêts accordés au secteur privé.

L'analyse est similaire pour ce qui est de la Société générale, qui a une part majoritaire au capital de la banque grecque Geniki, et dont Moody 's souligne que l'exposition à la dette grecque est plus importante, autour de 2,5 milliards d'euros nets au 31 mars dernier, même si l'agence précise que cette exposition a depuis été réduite.

BNP Paribas n'a pas de filiale en Grèce et son exposition, estime Moody 's , apparaît "plus modeste". Mais elle détient une masse substantielle de créances directe sur la dette grecque, de l'ordre de 5 milliards d'euros nets au 31 décembre dernier.

Les ministres des Finances de la zone euro et de l'Union européenne ne sont pas parvenus mardi à résoudre leurs divergences sur l'implication du secteur privé dans un deuxième plan de soutien à la Grèce, à dix jours d'un sommet européen décisif.

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