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L'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé d'un cran la note des banques Société Générale et Crédit Agricole

Dans le cas du Crédit Agricole, dont la note passe de "Aa1" à "Aa2", la décision est liée à l'exposition à la Grèce.Dans celui de la Société Générale, dont la note est rétrogradée de "Aa2" à "Aa3", la révision tient à la réévaluation de l'aide que pourraient fournir les pouvoirs publics en cas de crise grave.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Logos du Crédit Agricole, de la Société Générale et de BNP Paribas à Rennes (AFP - MEYER)

Dans le cas du Crédit Agricole, dont la note passe de "Aa1" à "Aa2", la décision est liée à l'exposition à la Grèce.

Dans celui de la Société Générale, dont la note est rétrogradée de "Aa2" à "Aa3", la révision tient à la réévaluation de l'aide que pourraient fournir les pouvoirs publics en cas de crise grave.

Moody's estime toujours qu'en tant qu'établissement systémique, c'est-à-dire dont la défaillance serait susceptible d'affecter le système financier tout entier, la probabilité qu'il soit aidé par les pouvoirs publics reste "très élevé".

Mais elle considère qu'il convient désormais d'aligner l'effet sur la note de ce soutien implicite sur celui qu'elle applique aux deux autres grandes banques françaises cotées, Crédit Agricole et BNP Paribas.

Dans le cas du Crédit Agricole, Moody's juge que si le groupe affiche des ressources en fonds propres "considérables" pour absorber des pertes potentielles liées à la Grèce, son exposition elle-même "est trop importante pour correspondre aux notes actuelles" de la banque.

La note de la BNP reste inchangée. Moody's s'est contenté de prolonger la surveillance négative. BNP Paribas a annoncé des mesures pour réduire la taille de son bilan dans certaines activités ainsi que ses besoins de liquidités en dollars, selon des documents
publiés sur son site.

La banque indique avoir déjà diminué ses besoins de liquidités en dollars de 22 milliards de dollars au premier semestre. Elle prévoit de les réduire de 60 milliards supplémentaires d'ici 2012, notamment en faisant preuve d'une "sélectivité accrue" quant à ses sources de liquidités à court terme.

La BNP a affirmé qu'ligner la valeur des titres d'Etat grecs qu'elle détient en portefeuille lui coûterait 1,7 milliard d'euros avant impôt et n'amputerait son ratio de fonds propres "durs" que de 15 points de base (0,15 point de pourcentage). Un impact que la banque estime "gérable".

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