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Journée spéciale immobilier : la baisse des prix s'essouffle

L’effondrement des prix de l’immobilier est moins catastrophique que ne l’envisageaient les experts au début de la crise. Dans certaines régions, les transactions sont même en train de repartir. France Info vous propose aujourd’hui un tour d’horizon, ville par ville…
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En début d’année, les experts immobiliers broyaient du noir… très noir. Ils tablaient sur une baisse des prix de l’ordre de 10% pour l’année 2009. A mi-parcours, la situation ne semble pas aussi catastrophique : la baisse des prix s’établit autour de 4% dans les grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon et Montpellier, selon le baromètre seloger.com. Et à peine plus de 2% (2,12%) sur un an (juillet 2008 à juin 2009), selon un autre baromètre, celui du réseau d’agences Century 21, qui avait enregistré une chute des prix de 9,3% sur la période précédente.

Les observateurs notent même une tendance à la stabilisation des tarifs depuis le début du printemps. Et dans les prochains mois, les principaux moteurs du marché (aides gouvernementales, baisse des taux d’intérêt des prêts immobiliers…) devraient continuer à fonctionner à plein. "Ce qui fait rebondir le marché, c’est la baisse des taux d’intérêt", explique Laurent Vimont de Century 21.

Ajoutés à la baisse des prix cumulée sur plusieurs mois, ces moteurs devraient créer des effets d’aubaine pour les candidats à l’acquisition, lassés de la hausse continue des loyers, observée par le baromètre seloger.com (voir notre infographie ci-dessous). A moins que les vendeurs ne préfèrent jouer la montre, parier sur une éventuelle reprise des prix : cela aurait alors pour effet de faire de nouveau chuter les volumes de vente et… remonter les prix. Echaudés par les soubresauts surprise du marché depuis le début de la crise, les observateurs se gardent aujourd’hui de tout pronostic.

Gilles Halais, avec agences

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