L'Insee confirme le ralentissement de l'inflation en France en avril, à 2,2% sur un an

L'inflation accélère toutefois sur un mois, à 0,5%. "Nous allons ramener l'inflation à 2% d'ici l'an prochain au plus tard", a déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des clients dans un supermarché, à Paris, le 8 mai 2024. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Le ralentissement de l'inflation annoncé deux semaines plus tôt est confirmé. Les prix ont augmenté de 2,2% en avril sur un an, sur fond d'une hausse plus modérée des prix alimentaires, selon un rapport de l'Insee mercredi 15 mai.

Après une inflation de 2,3% en mars, la baisse "résulte du ralentissement sur un an des prix de l'alimentation (+1,2% après +1,7%) et du tabac (+9,0% après +10,7%)", précise l'institut dans un communiqué. Les prix des produits manufacturés se sont même légèrement repliés, de 0,1% après +0,1% en mars, et les prix des services, qui représentent près de la moitié de la consommation, ont augmenté sur un an au même rythme qu'en mars.

"Nous allons ramener l'inflation à 2% d'ici l'an prochain au plus tard"

Sur un mois, l'inflation accélère toutefois, à 0,5% (contre 0,2% en mars), note l'Insee, confirmant là aussi sa première estimation. Une évolution due notamment à la hausse des prix des services (+1%, après une stabilité en mars), alors que "les prix des produits manufacturés et du tabac sont stables" sur un mois.

"Nous sortons progressivement de la crise inflationniste et nous allons inverser le cycle des taux", a déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, auditionné par la commission des Finances de l'Assemblée nationale. "Il y aura peut-être des variations de court terme de l'inflation dans les mois à venir mais nous allons ramener l'inflation à 2% d'ici l'an prochain au plus tard", a ajouté le banquier central français, "donc le temps est venu de décider la première baisse des taux courts, selon toute probabilité début juin. Ensuite, le rythme des baisses sera décidé à chaque réunion en fonction des données et des prévisions européennes."

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