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Inflation : "Inquiet", Laurent Berger appelle à des "mesures ciblées", à la hausse des salaires et à "un impôt exceptionnel"

Laurent Berger, le patron de la CFDT, rappelle sa volonté de relever les salaires et/ou les minima sociaux et de mettre en place des mesures ciblées pour les ménages les plus modestes.

Article rédigé par franceinfo
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Laurent Berger, le 10 mai 2022. (FRANCE INTER)

"L'économie française est en train de ralentir, quand je regarde la photo d'ensemble, je suis inquiet", réagit Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, mardi 10 mai sur France Inter. Il a déploré un "taux d'inflation extrêmement fort" qui "a des incarnations très concrètes dans la vie des travailleurs". Selon lui, ça se traduit "dans les entreprises" par des gens qui ont "de plus en plus de mal à vivre correctement", s'inquiète-t-il.

À la question, comment lutte-t-on contre la hausse des prix ? Laurent Berger rappelle sa volonté de relever les salaires et/ou les minima sociaux et de mettre en place des "mesures ciblées pour les ménages les plus modestes". Pour le patron de la CFDT, "il n'y a pas de mesure miracle" mais des mesures "conjoncturelles". Il faut selon lui "aider les ménages qui doivent se déplacer pour aller au travail", renforcer les mesures d'aides alimentaires et les associations qui y contribuent. Il palide aussi pour "des mesures structurelles", comme l'augmentation des salaires qu'il souhaite imposer aux entreprises.

"Il faut conditionner les aides publiques des entreprises au fait d'avoir une grille de salaire au-dessus du Smic."

Laurent Berger

à franceinfo

Selon lui, le problème des salaires relève à la fois de l'inflation et du manque de "partage des richesses" mis en évidence par les dividendes versés aux actionnaires. Sur ce point, Laurent Berger a réaffirmé sa volonté de mettre en place un "impôt exceptionnel", une sorte de "contribution des très très hauts revenus, dans les périodes exceptionnelles", à savoir "tous ceux qui détiennent aujourd'hui 10% à 50% du patrimoine français". Une contribution exceptionnelle permettrait, selon lui, "d'aider les jeunes".

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