Économie : les Restos du cœur craignent l’effet de l’inflation
À 48 heures de l’ouverture, derniers préparatifs près de Saint-Omer (Pas-de-Calais). Dans cet entrepôt qui alimente une soixantaine de Restos du cœur, il manque des fruits et des légumes. Une situation qui inquiète Gilbert Coudre, le responsable. “Cette semaine c’est assuré, la semaine suivante, pour l’instant, on ne sait pas. Il n’y a pas de pommes de terre, ce qui pour des nordistes est absolument insupportable”, sourit-il.
12 % de bénéficiaires en plus
Même inquiétude à Marseille (Bouches-du-Rhône). En 2021, ils étaient 1,2 million de bénéficiaires, et devraient être 12% de plus cette année. “Ces personnes-là ont déjà eu à supporter la crise sanitaire, et tout de suite derrière est arrivée la crise inflationniste, avec une augmentation sur des produits importants”, se désole Patrice Douret, président des Restos du cœur. L'association fondée par Coluche voit également ses factures d’énergies s'envoler, les mettant en difficulté.
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