Shell veut faire redémarrer la raffinerie de Petit-Couronne
Officiellement, la raffinerie de Petit-Couronne, près de Rouen, n'a toujours pas de repreneur. Elle est toujours en redressement judiciaire, depuis que le groupe suisse petroplus a été déclaré en faillite, fin janvier. La date du dépôt des offres de reprise a été fixée au 15 mars, au plus tard.
Pour que la mariée soit la plus belle possible, Shell vient d'offrir un joli bouquet : un contrat de travail ponctuel, à façon, pour six mois. Presque normal pour un groupe qui fut l'exploitant du site,de son ouverture en 1929 jusqu'à sa vente à Petroplus en 2008.
Shell fournira le brut, et commercialisera les produits finis fabriqués sur place. La mise en oeuvre de ce contrat s'accompagne du versement d'une cinquantaine de millions d'euros, apportés notamment par l'Etat et par Shell.
Voilà qui permettra le redémarrage progressif des installations. Il faudra bien un mois, un mois et demi, pour voir les torchères de cette raffinerie cracher à nouveau de la fumée, compte tenu de la complexité des installations.
Pour l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, la perspective d'un redémarrage place la raffinerie dans une meilleure situation vis-à-vis de repreneurs potentiels.
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