Pénurie de matériel : des salariés de Stellantis au chômage forcé
Confronté à une pénurie de pièces, le constructeur automobile Stellantis a été dans l’obligation de fermer deux usines, à Rennes (Ille-et-Vilaine) et Sochaux (Doubs). Une situation difficile à accepter pour les employés.
5 000 employés au chômage technique à cause d’une pénurie de matériel, c’est la situation difficile dans laquelle se retrouve Stellantis. À Rennes (Ille-et-Vilaine), ce sont 2 000 employés qui n’ont d’autre choix que de rester chez eux. Les salariés doivent ainsi composer avec un salaire inférieur à ce qu’ils ont l’habitude de percevoir. Pour certains, c’est la quatrième fois depuis le début de l’année 2022 qu’ils se retrouvent dans cette situation.
Stellantis responsable ?
"Cela fait quelque chose ce manque de régularité, simplement de ne pas avoir les moyens de repartir", s’attriste Thierry, employé de l’usine qui n’a pas les moyens de rejoindre sa famille qui vit en Île-de-France. Certains critiquent la gestion de l’entreprise qui, selon eux, souhaite avant tout faire baisser les coûts en choisissant des partenaires qui se situent loin géographiquement et qui coûtent moins chers. L'entreprise se défend en affirmant que cette cessation d’activité est "indépendante de sa volonté".
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