Nos objets domestiques veulent-ils nous tuer ?
Alors qu’une jeune star d’Instagram vient de perdre la vie à cause d’un siphon à chantilly défectueux, Brut a interrogé Benjamin Douriez de 60 millions de consommateurs pour en savoir plus sur les dangers causés par nos objets domestiques.
Rebecca Burger était connue pour être une star du fitness sur le réseau social Instagram. Régulièrement, la jeune femme postait des photos d’elle en ligne. Mais le 21 juin dernier, Rebecca a été tuée par l’explosion de son siphon à chantilly.
Mais alors, nos objets domestiques voudraient-ils nous tuer ? Benjamin Douriez, le co-rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs, explique que de nombreux objets de notre quotidien poseraient problème.
En France, chaque année en moyenne, 20 000 personnes décèdent suite à un accident domestique. Comme le laisse entendre le journaliste, que ce soit une visseuse, une lampe de lumino-thérapie ou des patins à roulettes : "c’est le type de rappels qu’on voit presque au quotidien".
"Il y a différents motifs de rappel, on a parfois des risques physiques avec des appareils qui peuvent blesser, [...] on a parfois des risques électriques avec des risques d’électrocution. [...] Des risques d’intoxication avec des produits contaminés par exemple la listeria", déclare Benjamin Douriez.
Les jouets au centre de l’attention
Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, en 2015, 8,2 % des jouets pour enfants testés par l’État présentaient une anomalie.
"Sur les enfants c’est vrai qu’il y a assez régulièrement des rappels de jouets. [...] On a eu récemment un jouet avec des animaux à roulettes qui avait une cordelette qui présentait un risque d’étranglement pour les enfants donc ce jouet a été rappelé", indique Benjamin Douriez.
Les petites voitures et d’autres jouets présentent de nombreux risques pour les enfants, notamment concernant l’ingestion de certaines pièces.
"Il y a énormément de modèles qui font l’objet d’un rappel pour raisons de sécurité et pour lesquels le grand public n’est absolument pas conscient, et n’est absolument pas informé qu’il y a un rappel et qu’il ne faut plus utiliser ce produit", conclut le rédacteur.
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