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Le parquet de Paris demande le renvoi en correctionnelle de 4 personnes dans la fausse affaire d'espionnage chez Renault

Le parquet de Paris a demandé le renvoi en correctionnelle de quatre personnes mises en examen dans la fausse affaire d'espionnage qu'a connu le groupe Renault. Les faits remontent à 2011, deux anciens cadres du groupe sont poursuivis.

Article rédigé par franceinfo
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Le siège de Renault, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 12 février 2016. (MAXPPP)

Le parquet de Paris a demandé le renvoi au tribunal correctionnel des quatre personnes mises en examen dans la fausse affaire d'espionnage qui a touché le groupe automobile Renault , selon une information de l'AFP, confirmée vendredi 4 novembre à franceinfo. Si le juge d'instruction suit cette réquisition, elles seront jugées pour "escroquerie".

Trois cadres accusés à tort

L'affaire remonte à 2011. Deux anciens cadres du constructeur font partie des personnes poursuivies. Trois cadres du groupe automobile avaient été licenciés en 2011, après avoir été accusés à tort par un dénonciateur anonyme de vendre des secrets de fabrication à des concurrents. Il s'agissait du responsable de l'ingénierie avancée, de son adjoint et du directeur adjoint du secteur voiture électrique.

Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, avait quelques mois plus tard présenté ses excuses aux salariés, affirmant ne pas détenir de preuve de cet espionnage.

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