À l'hiver 2022, des milliers de foyers français pourraient être privés d'électricité, en conséquence de la fermeture du site nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) et des quatre centrales à charbon françaises. Pour éviter la panne, RTE (Réseau de transport d'électricité) préconise de maintenir la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique), quitte à la transformer."Il faut s'attendre à des coupures importantes"D'après RTE, le gestionnaire du réseau, ces fermetures successives entraineraient une perte de capacité de production de 5 gigawatts. Il faudra attendre 2023 et les nouveaux parcs éoliens en mer pour un retour à la normale. RTE s'oppose donc aux engagements écologiques du gouvernement. Une nécessité pour Gwenael Plagne de la CGT. "Il faut s'attendre dès l'hiver suivant à des coupures importantes, des délestages d'une partie plus ou moins grande en fonction du froid et donc de la consommation des citoyens du Grand Ouest, mais ça peut aller au-delà", explique-t-il.