Coronavirus : “La survie d’Airbus est en jeu”, s'alarme son président, Guillaume Faury
Airbus, un fleuron de l’économie française et européenne, tire la sonnette d’alarme. À l’arrêt, les compagnies aériennes gèlent leurs commandes d’avions.
Les usines Airbus tournent au ralenti et aucune nouvelle commande n’a été enregistrée au mois de mars. Dans un courrier adressé aux 135 000 salariés du groupe, le président, Guillaume Faury, ne mâche pas ses mots. Alors, pour limiter les pertes, 3 000 salariés français ont été mis au chômage partiel. "Nous devrons peut-être aussi prévoir des mesures de plus grande envergure à cause de l’ampleur de cette crise", précise Guillaume Faury.
Un carnet de commandes rempli pour dix ans
D’ores et déjà, le syndicat majoritaire s’oppose fermement à des licenciements. “Notre entreprise avait dix ans de carnets de commandes il y a encore un mois et demi”, souligne Jean-François Kneper, délégué syndical central FO Airbus. L’enjeu pour le constructeur : maintenir ses 7 700 commandes en cours. Car la crise liée au coronavirus touche aussi de plein fouet les compagnies aériennes.
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