Automobile : Renault se sépare d’une usine de 350 salariés en Bretagne
Les salariés des fonderies de Bretagne sont abasourdis. Le groupe Renault a annoncé jeudi 11 mars qu’il allait se séparer de leur usine bretonne, qui emploie actuellement plus de 350 personnes.
Les salariés des fonderies de Bretagne abasourdis : leur usine, qui fabrique des bras de suspension, est à vendre. Le groupe français Renault lâche l’entreprise bretonne de 350 salariés. La direction l’a annoncé jeudi 11 mars, dans un communiqué. "Avec les évolutions de l’automobile vers des véhicules plus légers, la concentration des acteurs des fonderies et le déploiement du plan d’économie du groupe, la diversification est la solution la mieux adaptée", peut-on y lire.
Production de pièces automobiles
Devant l’usine, vendredi 12 mars, le coup est dur à encaisser pour les ouvriers syndiqués à la CGT. La décision tranche avec l'atmosphère qui régnait au printemps dernier. Face à la mobilisation en mai 2020, les 350 salariés pensaient avoir gagné. Après des semaines de mobilisation, les salariés exultent. Neuf mois plus tard, tout est à refaire. Renault compte faire 3 milliards d’euros d’économie d’ici 2025, et supprimer 4 600 emplois sur 48 000 en France.
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