Automobile : des usines Renault menacées de fermeture
Déjà en difficulté avant l’épidémie, Renault pourrait être forcée de se restructurer suite à la crise sanitaire du coronavirus. Malgré l’aide promise par l’Etat, plusieurs sites sont menacés de fermeture.
La vente de voitures neuves s’est littéralement effondrée au mois d'avril, à cause de la crise sanitaire du coronavirus. Dans quelques jours, le groupe Renault pourrait se voir accorder un prêt de cinq milliards d’euros par l’État, et doit dévoiler les contours d’un vaste plan d’économie. Des usines Renault sont menacées de fermeture. Les sites concernés seraient Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), la Fonderie de Bretagne (Morbihan) ou encore le site de Dieppe (Seine-Maritime), qui fabrique l’Alpine.
Plus de 1 000 salariés touchés
Un peu plus de 1 000 salariés pourraient être touchés. L’usine de Flins (Yvelines), qui produit principalement la Zoé, pourrait être transformée. Seule certitude : une ligne servira à la fabrication de masques. Pour le délégué central FO Renault de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), c’est l’appréhension. "Ici, on est quand même plus de 200 salariés, ça pose la question de l’avenir de l’établissement", s’interroge-t-il. Un grand plan d’économie doit être annoncé la semaine prochaine.
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