Comme les salariés le redoutaient jeudi, Ascométal est placé en redressement judiciaire. Mais un placement enredressement judiciaire n'est pas une liquidation. Il n'est pas question pourl'instant, en tout cas, de plan social. En fait, la justice nomme unadministrateur qui va piloter l'entreprise pendant 6 mois. Et pour les 1900salariés de ce groupe sidérurgique, le salut pourrait venir d'un repreneur.Arnaud Montebourg promet qu'ily a déjà des signes d'intérêt pour le groupe, que le gouvernement soutiendra legroupe. " L'Etat sera aux cotés d'Ascométal pour trouver une solutionindustrielle " assure le ministre du redressement productif dans uncommuniqué.Repreneurs potentielsAscométal est tout de mêmeen grande difficulté financière. Cette ancienne filiale d'Usinor, qui fabriquedes aciers pour l'automobile, est asphyxiée par une dette de 360 millionsd'euros contractée au moment de son rachat en 2011 par un fondsd'investissements américain, Apollo.Fonds qui a essayé cesderniers jours de trouver un accord avec les banques Morgan Stabley et Bank ofAmerica. Mais en vain malgré le soutien du gouvernement français qui était prêtà apporter 50 millions d'aide. Cela n'a pas suffit. Tout dépend donc maintenantd'un éventuel repreneur mais d'après les syndicats, le sort d'un dessites d'Ascométal est déjà scellé : 108 emplois doivent être supprimés cet étéà l' usine du Cheylas en Isère.