Guillaume Peltier propose une baisse des dépenses de l'État de "40 milliards d'euros", pour pouvoir augmenter "tous les salaires"
Le vice-président du parti Les républicains et député du Loir-et-Cher était l'invité de franceinfo mardi 15 janvier.
"Je réclame depuis très longtemps une hausse générale de tous les salaires à la condition qu'il y ait une baisse drastique des dépenses publiques de l'État central", a lancé mardi 15 janvier sur franceinfo Guillaume Peltier, vice-Président des Républicains et député de Loir-et-Cher.
"J'ai proposé un plan d'économies de 40 milliards d'euros chaque année et à la condition qu'il y ait une baisse des charges sur les entreprises, ce n'est pas aux entreprises de payer", a-t-il argumenté, après avoir réagi à la hausse annoncée du Smic suite à la crise des "gilets jaunes".
A partir du moment où les entreprises seront déchargées d'une asphyxie fiscale, alors les salaires pourront augmenter et c'est sans doute l'une des principales revendications des travailleurs en France
Guillaume Peltierà franceinfo
Réagissant à la suppression de l'ISF, Guillaume Peltier souhaite que "soient taxés, ceux qui font de l'argent-roi l'alpha et l'omega de leurs activités économiques et financières", et il veut par ailleurs que "toutes celles et ceux qui ont du patrimoine immobilier ou qui investissent dans des PME françaises soient exonérés de cet impôt, c'est l'exact inverse de la politique d'Emmanuel Macron", a-t-il déclaré.
Pour consolider sa démonstration, le vice-président des Républicains "propose par un plan contre les fraudes fiscales et sociales, 80 milliards d'euros évalués de fraude fiscale en France, 20 milliards de fraude sociale", ce qui représente "100 milliards, l'équivalent à l'euro près du déficit annuel de la France".
Selon le député de Loir-et-Cher, "avec une telle politique, on pourrait récupérer, 10 à 20 milliards sur les 100 milliards d'euros qui disparaissent chaque année, et grâce à ces économies, nous pourrons enfin baisser les impôts et les charges d'une part, augmenter les salaires d'autre part".
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