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Emmanuel Macron affirme que la hausse des taxes sur le carburant prévue au 1er janvier est "annulée" et exclut un rétablissement de l’ISF

L'Élysée a précisé sa position sur la hausse des taxes sur le carburant : il s'agit bien d'une "annulation".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Pistolets de carburants dans une station-service (photo d'illustration). (STÉPHANIE BERLU / FRANCE-INFO)

Pas de suspension, pas de moratoire, la hausse de ces taxes au 1er janvier est "annulée", a précisé l'Élysée à franceinfo, mercredi 5 décembre.

Mardi, Edouard Philippe avait évoqué un moratoire de six mois sur la hausse de ces taxes. Ce mercredi, devant les députés, le Premier ministre a expliqué que le gouvernement renoncerait définitivement à la hausse des taxes sur les carburants s'il ne trouvait pas les "bonnes solutions" sur le pouvoir d'achat lors de la concertation locale décidée pour répondre à la crise des "gilets jaunes".

Mais le président de la République a donc souhaité clarifier la situation, précise l'Elysée, l'augmentation n'est pas "suspendue, ni différée", mais bien "annulée".

Pas de retour à l'ISF

Si le chef de l'État a précisé la ligne du gouvernement à propos des taxes sur le carburant, il refuse, en revanche tout recul sur l'ISF. Emmanuel Macron s'y est opposé en Conseil des ministres mercredi, a appris franceinfo auprès de l'Élysée.

Le président de la République a ainsi recadré Marlène Schiappa. La secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes s'était dit prête mardi à proposer de "rétablir l'ISF", l'impôt de solidarité sur la fortune, si les évaluations du nouveau dispositif (l'IFI, l'impôt sur la fortune immobilière) qui le remplace n'étaient pas positives. "Nous ne détricoterons rien de ce qui a été fait depuis 18 mois", a lancé Emmanuel Macron lors du Conseil des ministres.

"Nous restons ennemis du zig-zag fiscal", a précisé l'Élysée à franceinfo. "Comme prévu si l'IFI n'est pas efficace on regardera comment adapter le dispositif mais il n'y aura pas de retour à l'ISF", a expliqué l'Élysée qui qualifie l'initiative personnelle de Marlène Schiappa de "malvenue et incongrue" tout en renouvelant sa confiance à "une combattante loyale".

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