Pour les buralistes, les boulangers ou les entreprises de soutien scolaire, l'impôt à la source, cela devait être pour janvier. Mais la mesure pourrait être remise en cause, ce qui serait une bonne nouvelle pour Gaëlle et Raphaël Roy, boulangers. Avec 15 salariés, ils craignaient de devoir payer plus cher leur comptable. Pour leurs employés, l'hésitation de l'exécutif est un signe que la réforme serait mal ficelée.Des entreprises inquiètesPour Yves Racouet, buraliste, la réforme est complexe et son application est prématurée. Dans cette entreprise de soutien scolaire, c'est le contraire, on comptait sur le prélèvement à la source : les crédits d'impôt des parents auraient été remboursés plus vite, alors ce cafouillage c'est un mauvais signal. Quoiqu'il en soit, les doutes au sommet de l'État ne rassurent pas les entreprises. Elles sont au moins d'accord sur une chose : il faudrait que le gouvernement se décide.