Alors que la taxe d'habitation est amenée à être supprimée pour une grande partie des Français dans les trois années qui viennent, la taxe foncière continue à augmenter, mais de façon disparate en fonction des endroits.
À Lille (Nord), la taxe foncière a augmenté de 32% en cinq ans. Une hausse que la mairie justifie en expliquant que les Lillois paient à la base nettement moins qu'ailleurs. Pour les propriétaires, cette augmentation ne passe pas. "Toute hausse est dure à encaisser, mais là c'est quand même énorme", déplore une dame, tandis qu'un autre passant commence à envisager une solution radicale : "Je ne vais pas dire que l'on va vendre et que l'on va déménager, mais il y a des moments où l'on se pose des questions".
Deux mois de loyer en moyenne
Lille n'est pas la seule ville touchée par ces augmentations. Depuis 2011, la plupart des grandes agglomérations sont concernées. À Nantes, la taxe foncière a grimpé de plus de 20%. Strasbourg a connu une hausse de plus de 18%. La hausse à Paris sur cette période a été de plus de 8%. "En moyenne nationale, on est à des taxes foncières qui correspondent à peu près à deux mois de loyer. C'est trop et c'est inacceptable", conclut Jean Perrin, président de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI).
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