Philippe Chevalier dirige un salon de coiffure à quelques kilomètres de Rennes (Ille-et-Vilaine). Pour l'instant, il emploie une salariée et son métier est artisan-coiffeur et pas collecteur d'impôts martèle-t-il. Avec la prochaine mesure, il craint que le prélèvement à la source n'altère les rapports sociaux au sein de son entreprise.Prestataire extérieur"Cela risque d'être préjudiciable puisque l'on va devoir rentrer un peu plus dans l'intimité économique de nos salariés. Cela risque d'être mal perçu, et en plus ces personnes-là, à la fin du mois, auront un net à payer qui sera amputé", explique le patron coiffeur. Face à une administration de plus en plus complexe, Philippe Chevalier se fait déjà aider par un prestataire extérieur pour rédiger les feuilles de paie, et maintenant cela va lui coûter encore plus cher.