Hausse de la CSG : l'opposition dénonce un tour de passe-passe
L'opposition de droite comme de gauche dénonce un tour de passe-passe quant à la décision du gouvernement de baisser les cotisations salariales en deux temps et d'augmenter la CSG.
Ces deux mesures ont été confirmées par Bercy et sont déjà conspuées par l'opposition : la hausse de la CSG et surtout, le report d'une partie des baisses des cotisations sociales à l'automne 2018. À droite comme à gauche, on ne se prive pas de critiquer les choix du gouvernement. "On voit bien qu'il y a un décalage, un fossé entre les annonces du gouvernement et les annonces pré-élection. (...) les impôts vont augmenter puissamment à partir du 1er janvier 2018 par une augmentation de 20% de la CSG", explique Éric Woerth, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
"L'austérité, ça n'a jamais fonctionné"
Le Front national pointe davantage le report du calendrier. "La baisse des cotisations pour certains se fera en deux temps, donc là encore il y a une entourloupe. C'est-à-dire qu'on va prendre plus de pouvoir d'achat aux Français alors qu'on sait bien que ces politiques-là ne fonctionnent pas, l'austérité, ça n'a jamais fonctionné", estime Florian Philippot, vice-président du Front national. Forcé de monter aux créneaux pour défendre la nouvelle mouture de la CSG, voici Bercy fragilisé à quelques jours de la rentrée du gouvernement.
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