Les contrôles fiscaux rapportent de moins en moins. 17,9 milliards d'euros l'année dernière, c'est 1,6 milliard d'euros de moins qu'en 2016. Cette baisse s'explique par des années précédentes qui ont été excessivement lucratives. Autre explication de cette baisse : pendant des années, les chiffres ont été gonflés par le retour d'exilés fiscaux repentis. Mais la cellule en charge de leur régularisation a fermé l'année dernière. Pour le fisc, c'est un véritable manque à gagner. Un taux de recouvrement de 50% en moyennePar ailleurs, il faut noter que Bercy n'encaisse jamais la totalité des impôts dus et de leurs pénalités. Le taux de recouvrement serait de 50% en moyenne, car la justice annule certains redressements et les entreprises en faillite ne payent pas toujours. L'État percevrait donc chaque année seulement la moitié des arriérés d'impôts qu'il a réclamé.