À partir du mercredi 24 août, le loyer des logements énergivores ne pourra plus augmenter selon la loi climat et résilience. C’est une façon de contraindre les propriétaires à engager des travaux. Certains d’entre eux regrettent des délais trop courts.
Jean-Luc, un propriétaire de région parisienne, a demandé une expertise énergétique de son studio. Le résultat s’avère bien pire que prévu : il est classé G, soit la plus basse note du classement. L’appartement est une passoire thermique. À partir du mercredi 24 août, il ne peut plus augmenter son loyer. Il compte mettre du double vitrage pour les fenêtres et isoler des mûrs afin de décrocher un E. Pour l’appartement de 21 m2, il devra débourser 2 000 euros.
20 % d’économies sur la facture d’électricité
"Quand je revendrai le bien à un moment donné, il sera conforme au marché et donc il n’y aura pas de décote", explique-t-il. Pour les futurs locataires, ce sera un gain de 20 % sur les factures d’énergie. Mais les travaux auraient été encore plus efficaces s’ils avaient concerné toute la copropriété. Les syndicats de propriétaires estiment que les délais sont trop courts.
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