Immobilier : l’ancien a toujours la cote
La crise sanitaire n’a pas freiné les transactions immobilières en 2020. La demande dans l’ancien reste notamment importante.
La demande dans l’ancien reste forte, malgré la crise et les prix élevés : près de trois millions d’euros pour un trois pièces lumineux de 150 mètres carrés, dans un quartier parisien prisé. "En ce qui concerne la crise du Covid, la pierre a toujours été une valeur refuge, explique Nicolas Schull, agent commercial au sein de l’agence Gabrielle Dorfmann. En période de crise et à fortiori pendant le confinement, les gens ont besoin de se sentir bien chez eux, et les appartements haut-de-gamme répondent à leur demande."
Baisse des transactions en 2021 ?
En 2020, la hausse des prix a atteint 6,5 % dans l’ancien. Dans les grandes villes, les prix des appartements ont également augmenté. "Il suffit de caler une demi-journée de visite pour trouver un ou deux, voire trois preneurs", assurait Tanguy Ritzler, agent immobilier à Nantes (Loire-Atlantique), le 21 février. Plus d’un million de transactions ont en effet eu lieu en 2020. Un niveau élevé, comparable à celui du début des années 2000. Selon Henri Buzy-Cazaux, président de l’Institut du management des services immobiliers, la tendance pourrait toutefois s’inverser en 2021 en raison de la crise économique, qui a "fragilisé" de nombreux ménages.
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