Une équipe de France 2 a rencontré des propriétaires concernés. Pour eux, le coup est dur à encaisser.
De nombreux propriétaires ont eu la mauvaise surprise de découvrir que leur terrain, jusqu'ici constructible, ne l'était plus à cause de nouvelles règles d'urbanisme instaurées par la loi Alur.
Henri et Christiane Besnière avaient acheté le leur il y a vingt ans, 4 000 mètres carrés constructibles en pleine campagne, avec en tête un projet bien précis. "On imaginait vendre le jour où on repartirait dans la région parisienne, proche de nos enfants", explique Henri.
Préserver les terres agricoles, limiter l'étalement urbain
En décembre dernier, le couple de retraités décide donc de contacter une agence immobilière pour se renseigner sur la vente éventuelle d'une partie de leur propriété. Problème : ils apprennent que le terrain est repassé en zone agricole. Ainsi, alors qu'il valait de 200 à 250 000 euros, sa valeur aujourd'hui ne dépasserait plus que quelques milliers d'euros tout au plus.
A la mairie de Chavanay (Loire), 3 000 habitants, on explique devoir respecter, comme beaucoup d'autres communes, la loi Alur, qui vise à préserver les terres agricoles et limiter l'étalement urbain.
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