Logement : la fin de la trêve hivernale marque le début des expulsions
Pour un jeune retraité, la fin de la trêve hivernale est une source d’angoisse. Choc émotionnel, dépression, perte de travail, un parisien n’arrive plus à payer son loyer depuis des années. Le propriétaire est décédé, ses héritiers ont lancé une procédure d’expulsion. Il a été reconnu bénéficiaire loi Dalo, c’est-à-dire que l’État doit lui proposer un logement. Mais dans l’urgence, il s’agit souvent de quelques nuitées à l’hôtel. Les personnes expulsées se retrouvent donc à nouveau sans solution.
De nouvelles familles fragilisées
Ce public ne cesse d’augmenter. La Fondation Abbé Pierre redoute une hausse du nombre d’expulsions, à cause de l’inflation et de la crise sanitaire qui a fragilisé de nouvelles familles. L’État ne communique plus le nombre d’expulsions par département. Mais avant 2020, 6 000 à 7 000 ménages étaient expulsés de leur logement en Île-de-France chaque année.
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