Le quai d'Orsay devient l'artère la plus chère de Paris
C'est ce que révèle un classement des cent rues les plus chères de la capitale, effectué par le site MeilleursAgents.com.
Oubliez la rue de la Paix et les Champs-Elysées. Si vous souhaitez vous ruiner en achetant un appartement à Paris, c'est rive gauche, près de la Seine, qu'il faut investir. Selon le nouveau classement des 100 rues les plus inabordables de la capitale, effectué par MeilleursAgents.com, site partenaire de Challenges, le quai d'Orsay (VIIe arrondissement) est l'artère la plus onéreuse de la capitale. Il détrône l'avenue Montaigne, située plus au nord, dans le VIIIe arrondissement. "La rive droite n’existe quasiment plus dans notre classement : moins d’un quart des rues les plus chères s’y trouvent encore", écrit d'ailleurs le journal.
Combien vous en coûtera-t-il ? La bagatelle de 17 000 euros par mètre carré en moyenne, "avec pour quelques (encore plus) beaux appartements, des pointes à… 26 000 euros/m², selon Challenges. Comme il s’agit rarement de studios, mais plus souvent de grands appartements de 160 à 250 m², cela peut donner le tournis à certains." Le journal rappelle que ce quai n'abrite pas seulement le ministère des Affaires étrangères. "Il s’étale largement des deux côtés de l’esplanade des Invalides (...) On y profite d’une vue panoramique sur la Seine, sur les ors du pont Alexandre III."
Des prix qui vont du simple au double dans la même rue
Au final, les dix rues les plus chères de la capitale sont, dans l'ordre : le quai d'Orsay (VIIe), l'avenue Montaigne (VIIIe), l'avenue Charles Floquet (VIIe), la rue de Montpensier (Ier), la rue des Saints-Pères (VIe), la rue Las Cases (VIIe), la rue de Bellechasse (VIIe), la rue Bonaparte (VIe), la rue Barbet de Jouy (VIIe) et la rue de Varenne (VIIe). Le prix moyen du mètre carré va de 14 351 euros à 17 281 euros, selon une infographie publiée sur Le Parisien.fr.
Même si ces chiffres donnent le vertige, ils cachent des disparités fortes au sein de ces quartiers, notamment pour les biens qui comportent des défauts. "Le très bon bien placé baisse peu et continue de bien se vendre. Le moins bon avec de gros défauts ne se vend pas ou alors avec des baisses de 15 à 20%", analyse Sébastien de Lafond, PDG de MeilleursAgents.com. Le site prend l'exemple de "quelques appartements" vendus 7 500 euros/m² rue de l'Université (VIIe), soit près de la moitié du prix moyen dans cette rue.
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