Impôts : la taxe foncière plombe le budget des propriétaires
Au Mans (Sarthe), c’est un impôt qui inquiète de plus en plus les habitants, leur taxe foncière, en constance augmentation depuis dix ans. “Très cher, trop cher. Je vais aller travailler pour payer ma taxe foncière”, s’amuse une riveraine. L'agent immobilier Mickaël Pautonnier, rencontré par les équipes de France 3, n’arrive plus à vendre des logements. Les appels ne concernent plus que des locations, y compris pour les petites maisons, souvent prisées dans la ville. “La taxe foncière, on est aujourd’hui à 1 300 euros. Quand il y a trois ans, on était à 100 euros de moins”, précise l’agent.
Disparité entre les villes
Le résultat est que plus personne ne veut acheter. “Cela peut rebuter les potentiels clients acquéreurs qui vont repousser leur achat”, avance-t-il. Le Mans n’est pas un cas isolé. À Saint-Étienne (Loire) ou à Nîmes (Gard), la taxe foncière représente aussi deux mensualités de crédits immobiliers, alors qu’elle est deux fois moins chère à Paris. “Dans les grandes villes, il y a des entreprises qui cotisent fortement. Dans les moyennes villes, c’est le contribuable numéro un qui est le propriétaire qui contribue”, explique Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.
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