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Immobilier : quand les parents se font banquiers

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Immobilier : quand les parents se font banquiers
Article rédigé par France 2 - C.de la Guérivière, A.Sarlat, A.Teyssier, L.Houel
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Les acheteurs potentiels de logements ont de plus en plus de mal à financer leur achat. Les taux des crédits n’ont cessé de grimper, et l’inflation rogne sur leur pouvoir d’achat. Alors certains se tournent vers leurs parents, leur famille.

Faire appel à ses parents pour acheter son premier logement, certains acquéreurs y sont aujourd’hui contraints. Mais que permet la loi, et y a-t-il des risques dans cette entraide familiale ? Un architecte a signé une promesse de vente pour un 50m2 à Paris, à 350 000 euros. Il a rendez-vous chez son courtier, mais il n’est pas encore serein. Avec la hausse des taux d’intérêts, son dossier est fragile. Il devra demander 40 000 euros à son père, sous forme de donation.   

Des donations à la fiscalité avantageuse 

Demander de l’argent à des parents retraités, pas évident à faire, à 31 ans quand on est salarié. Ces derniers mois, le courtier encourage systématiquement ses clients à se tourner vers leurs parents. "On a un client sur deux en moyenne qui a besoin d’une donation. À cause de l’augmentation des taux, ils ont eu un apport complémentaire pour pouvoir garder exactement le même budget qu’on s’était fixé il y a quelques mois", indique Baptiste Aboad, courtier.  

Des donations attirantes, car elles bénéficient d’une fiscalité avantageuse. Chaque parent peut donner jusqu’à 131 865 euros par enfants, sans payer de droits, et cela tous les 15 ans. Des prêts familiaux qui doivent être déclarés aux impôts, dès lors qu’ils dépassent les 5 000 euros.  

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