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Tous les jours, les équipes de maraude d’Emmaüs Solidarité viennent en aide aux sans-abri

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Brut : emmaus maraude
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Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Certaines associations comme Emmaüs Solidarité tentent d'aider ceux qui dorment dans la rue. Il y avait 143 000 personnes sans domicile en France en 2016. 

Selon la Fondation Abbé Pierre, le nombre de personnes sans domicile en France a doublé en 10 ans. En 2016, il étaient 143 000. À Paris, cela concerne environ 2 500 personnes. Plusieurs associations luttent quotidiennement pour leur venir en aide, notamment avec leurs équipes de maraude. C’est le cas d’Emmaüs Solidarité, dont la directrice générale adjointe, Aurélie El Hassak-Marzorati, considère la maraude comme "une rencontre".

Le travail de la maraude "c’est permettre à ces personne de reprendre confiance en elles"

Pour rencontrer ces personnes à la rue, "il faut gagner leur confiance, explique-telle. Ce qui peut prendre du temps. Et c’est le travail magnifique que font tous le jours les travailleurs sociaux mais aussi les bénévoles qui ont envie d’être solidaires en allant à leur rencontre."

Le travail des maraudes, ça va encore plus loin : "Il est important que ces personnes puissent progressivement accepter d’aller dans ce restaurant, d’aller dans un vestiaire pour prendre de nouveaux effets, pour pouvoir s’habiller avec des vêtements chauds. Le travail de la maraude, c’est tout cela, c’est permettre à ces personnes de, progressivement, reprendre confiance en elles."

Un manque de moyens

Toutefois, Aurélie El Hassak-Marzorati pointe le manque de moyens : "Les économies ne peuvent pas se faire sur les lignes du trait social. Dans un pays comme le nôtre, il est absolument indispensable de se donner les moyens d’ouvrir des centres d’hébergement d’urgence." Elle a constaté que "l’année dernière, 10 000 places d’hébergement ont été ouvertes. Cette année, ce sont 9 000 places qui sont proposées. Les 10 000 places de l’année dernière ont bénéficié d’une pérennisation. Cette année, nous ne savons pas."

Pour elle, il est indispensable que "toutes les personnes qui se trouvent sur le territoire parisien, sur le territoire français puissent bénéficier d’un hébergement digne de ce nom."

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