Marseille : la vétusté des immeubles et l'inaction de Gaudin pointées du doigt
À Marseille, deux hommes et deux femmes sont morts dans l'effondrement des immeubles. Cinq autres personnes restent portées disparues mardi 6 novembre. Les riverains ne décolèrent pas. Ils avaient alerté sur la vétusté des immeubles.
C'est la question que tout le monde se pose mardi 6 novembre au lendemain du double effondrement dans la rue d'Aubagne à Marseille (Bouches-du-Rhône). Le drame pouvait-il être évité ? Le premier immeuble au 63 de la rue est inhabitable depuis 2008 et propriété de la mairie. Juste à côté, le numéro 65 est une copropriété privée où logeait une dizaine de personnes. Une étudiante en faisait partie. Elle assure qu'elle avait alerté sur la vétusté des lieux : "Le mur de droite s'est fissuré dans la cage d'escalier. Les pompiers sont intervenus le 18 octobre. On a été évacués avant qu'on nous dise de regagner nos logements".
"Gaudin, démission !"
Pour Jean-François Valentin, membre du syndicat de copropriétés du 65, c'est le numéro 63, appartenant à la mairie, qui serait à l'origine du drame. "Au 63, la moitié de la toiture n'était plus en place et le sol était incliné contre notre mur, posant problème en cas de pluie". Face à ces accusations, la mairie renvoie vers l'enquête qui vient de débuter. Mardi soir, une cinquantaine d'habitants s'est réunie dans la rue d'Aubagne demandant la démission du maire Jean-Claude Gaudin.
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