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Emmanuel Cosse est "profondément en colère" suite au nouvel incendie du centre d'hébergement pour SDF à Paris

Emmanuelle Cosse, ministre du Logement, a fait part de sa colère, dimanche 6 novembre, suite à la nouvelle tentative d'incendie d'un centre pour SDF dans le 16e à Paris.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuelle Cosse lors de la visite d'un centre d'accueil pour migrants à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) fin octobre. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l'Habitat durable, s'est dite "profondément en colère" dimanche 6 novembre après la nouvelle tentative d'incendie du centre d'hébergement d'urgence dans le 16e arrondissement de Paris.

Ce centre d'accueil pour SDF, inauguré la veille, par la maire de Paris Anne Hidalgo et la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, a été visé par un engin incendiaire dans la nuit de samedi à dimanche. "Si ce geste criminel n’a pas fait de blessé ni de dégât matériel, ni nécessité d’évacuer le bâtiment, ses conséquences auraient pu être tragiques", a déploré Emmanuelle Cosse, rappelant que 53 personnes résident dans ce bâtiment à la lisière du bois de Boulogne.

Rien ne saurait justifier
une telle lâcheté criminelle

Emmanuelle Cosse

Ministre du Logement
et de l'Habitat durable

"Je condamne vigoureusement cet acte qui visait des femmes et des enfants à peine sortis de la rue", a poursuivi la ministre. Cette attaque l'indigne d'autant plus que "cette fois-ci, les incendiaires n’ont pas seulement voulu attaquer un bâtiment, mais des personnes". Pour Emmanuelle Cosse, "rien ne saurait justifier une telle lâcheté criminelle".

La ministre a précisé qu'une enquête est en cours et que "la plus grande fermeté devra s’appliquer aux auteurs de ce geste." Quant au centre d'hébergement en question, "la sécurité a été renforcée pour que les équipes et les résidents puissent vivre et travailler dans le calme."

Au micro de franceinfo, l'humouriste Éric Judor a réagi : "Je trouve ça inhumain (...) il y a des gens qui sont dans la rue, on leur propose un foyer, et certains viennent les empêcher d'être protégés de la pluie et du froid. Je trouve ça fou comme réaction." L'ancien acolyte de Ramzy, vivant dans le quartier, s'est déclaré "très fier que ce centre soit là"

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