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Immobilier : baisse des prix timide en Ile-de-France au deuxième trimestre

Le prix de vente du mètre carré à Paris intra muros a légèrement reculé, pour s'établir en moyenne à 8 200 euros.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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De mars à juin 2013, tant dans le neuf que l'ancien, les volumes de ventes ont cessé de se dégrader en Ile-de-France, selon les notaires parisiens. (NATHAN ALLIARD / PHOTONONSTOP / AFP)

Une "timide embellie dans un niveau d'activité encore faible" : la Chambre des notaires Paris et Ile-de-France (en PDF) analyse ainsi le marché immobilier de l'Ile-de-France au deuxième trimestre 2013, jeudi 12 septembre. La "chute des volumes de ventes" s'est interrompue. Les prix de vente, eux, ont légèrement reculé.

Dans le détail, le prix de vente à Paris intra muros a légèrement reculé pour s'établir, en moyenne, à 8 200 euros le mètre carré au deuxième trimestre, cédant 1,9% et 150 euros en un an et -1,1% par rapport au premier trimestre 2013. L'arrondissement le plus cher reste le 6e, à 12 000 euros le mètre carré (-8,8% sur un an) et le moins cher, le 18e, à 7 310 euros le mètre carré (-0,7% sur un an). L'écart de prix est donc de 2,1, "le plus bas depuis bien longtemps", a commenté Elodie Fremont, notaire à Paris, lors d'une conférence de presse. L'écart était de 4,5 au dernier trimestre 2000, a-t-elle précisé.

Les prix des appartements anciens ont reculé dans tous les arrondissements. Seuls quatre font figure d'exception : le 2e, le 4e, le 12e et le 19e. En petite couronne, au deuxième trimestre, le prix des appartements anciens s'est stabilisé aux alentours de 4 400 euros le mètre carré. En grande couronne sur la même période, le prix du mètre carré s'est établi autour de 3 100 euros.

Les volumes de ventes cessent de se dégrader

De mars à juin, tant dans le neuf que l'ancien, les volumes de ventes ont cessé de se dégrader, après avoir touché un point bas au trimestre précédent. Ils affichent un rebond de 9% sur un an en Ile-de-France, plus prononcé en grande couronne (+10%) et petite couronne (+12%) qu'à Paris (+4%).

Dans l'ancien, le nombre de ventes a augmenté de 10% sur un an, contre +4% dans le neuf. Toutefois "les signes d'amélioration de l'activité demeurent modestes", commentent les notaires, pour qui cette tendance "demande à être confirmée".

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