Achats immobiliers : une augmentation des rétractations
Près de Cannes (Alpes-Maritimes), l’appartement de Jérôme Gruget avait tout pour séduire de potentiels acheteurs. Un couple avait signé un compromis de vente, mais passé le délai légal de 10 jours, les futurs acheteurs se sont rétractés via une clause suspensive de prêt, à cause d'un refus de leur banque. "J’avais un projet derrière d’acquisition que j’ai été obligé de reporter", regrette Jérôme Gruget. Des désistements de dernière minute, il y en aurait de plus en plus sur le marché.
Des acheteurs en position de force
En Île-de-France, 5 % des acheteurs renoncent après la signature d’une promesse de vente. C’est quatre fois plus qu’en 2022. "Un sur cinq qui ne va pas au bout de son intention d’acquérir. Allez, avant, c’était un sur vingt", indique Sylvain Nouallet, président d’Orpi Paris Rive Droite, qui met notamment en cause "la hausse des taux d’intérêt". Les rétractations sont encore plus nombreuses dans le neuf. En un an, le taux de désistement est passé de 22 % à 50 %. Les acheteurs sont aujourd’hui en position de force sur le marché.
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