Nantes : des élus LREM choqués par la pendaison d'un mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron
Samedi, un mannequin à l'effigie du président de la République a été pendu, frappé et brûlé lors d'une manifestation contre la politique du gouvernement.
Un mannequin à l'effigie du président de la République, frappé, pendu puis brûlé. Cette scène, qui s'est déroulée samedi 7 avril à Nantes (Loire-Atlantique) lors d'une manifestation contre la politique du gouvernement, a choqué de nombreux élus de La République en marche (LREM). "Nous pensons effectivement qu'il est plus que jamais nécessaire de lui faire rendre gorge", avait déclaré sur Télé Nantes Jean Brunaci, porte-parole du syndicat Solidaires.
REPORTAGE #Nantes Manifestation d'opposants aux réformes du gouvernement. Un rassemblement marqué par une mise à mort symbolique du Président @EmmanuelMacron... #université #SNCF #greve #PoliceNationale pic.twitter.com/qsZzeeNkYJ
— Télénantes (@telenantesinfo) 7 avril 2018
Dimanche 8 avril, le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a dénoncé un "scandale" sur LCI. "Imaginez s’il y avait une manifestation organisée par des comités d’usagers de la SNCF en colère contre les grèves et qui mettraient Philippe Martinez étranglé avec une corde au cou, l’ensemble des forces de gauche demanderaient unanimement une condamnation", a-t-il argumenté.
D'autres élus, comme les députées Aurore Bergé et Anne-Laurence Petel, ont dénoncé cette mise en scène sur Twitter.
Ils en sont là.
— Aurore Bergé (@auroreberge) 7 avril 2018
C'est à cela que ressemble leur "3e tour social".
"Ce que le suffrage universel a fait dans sa liberté et sa souveraineté, ne peut être défait par la rue." Victor Hugo, les Misérables. https://t.co/jD8jPiJjhJ
Il y a le militantisme et il y a la violence. Certains ont choisi la 2e option, transformant la revendication syndicale en appel au meurtre...
— Anne-Laurence Petel (@al_petel) 8 avril 2018
Dangereux et inquiétant. Qui sont ces gens qui prétendent défendre des droits? #Nanteshttps://t.co/S6JvvrIjCB
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