Mobilisation du 7 mars : la bataille de l’opinion a déjà débuté
Il ne reste que quelques heures aux syndicats et aux partis politiques, dimanche 5 mars, pour convaincre les Français de se mettre en grève pour la grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites du 7 mars. À Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), le député insoumis Antoine Léaument et des militants, et même quelques Gilets jaunes appellent à mettre la France à l’arrêt. "C’est un peu le jour de la goutte d’eau qui peut faire déborder le vase. Si tous les Français se mettent en grève, se mettent dans l’action, (...) il est clair que l’on fera reculer le gouvernement", lance le député de l'Essonne.
Des réquisitions à prévoir
Environ 300 manifestations sont organisées mardi à l’appel des syndicats qui se disent prêt à poursuivre le mouvement jusqu’au retrait de la réforme des retraites. Face à ces menaces de blocages dans les transports, les raffineries ou le secteur de l'énergie, le parti présidentiel prévient. Il mettra tous les moyens à sa disposition pour y mettre un terme, notamment en réquisitionnant, explique Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale sur Cnews/Europe 1, ce dimanche 5 mars. Au Sénat, la fin des régimes spéciaux pour les futurs embauchés a été adoptée dans la nuit de samedi à dimanche.
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