Haine anti-flic : trois policiers témoignent
France 3 a interrogé trois policiers qui dénoncent la haine antif-flic.
Les policiers étaient dans la rue ce mercredi 18 mai pour protester contre la "haine anti-flic". France 3 est partie à la rencontre de trois policiers, victimes de ces violences urbaines. Thomas L., 33 ans, est une victime directe de la violence anti-flic. Il travaille au sein d'une BAC de nuit dans l'Essonne. Il y a un mois, une voiture lui fonce dessus délibérément alors qu'il patrouille à pied. Bilan : une entorse du genou et 30 jours d'arrêt de travail. "On n'est plus respecté, on n'est plus aimé", explique-t-il.
Une justice à la traîne
Un métier dangereux qui ne fait plus rêver et qui démotive Jessie Eygonnet, 28 ans, policière à Bobigny. En poste en Seine-Saint-Denis, elle dénonce une justice à la traîne qui décourage les policiers. Le soir du 13 novembre, en pleine prise d'otage, Zouhir Mehdaoui est l'un des tout premiers à pénétrer dans le Bataclan. Une nuit de cauchemar que ce policier de la BAC à Paris de 40 ans n'est pas prêt à oublier. Six mois après les attentats, il peine à comprendre la violence anti-flic. Si les violences à l'égard des forces de l'ordre se sont multipliées ces dernières semaines, 82% des Français disent avoir une bonne image de la police selon un récent sondage.
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