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Vidéo Réforme des retraites : "Il est important que l'on continue cette mobilisation", selon Force ouvrière

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Article rédigé par franceinfo - Avec France Inter
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Le numéro 1 du syndicat, Yves Veyrier, appelle à une "solidarité public privé la plus large possible".

"Il est important que l'on continue cette mobilisation, mais pas en attendant une prochaine journée. Dès maintenant !", a réagi vendredi 6 décembre sur France Inter Yves Veyrier, le secrétaire général de Force ouvrière. Entre 800 000 et 1,5 million de personnes ont manifesté partout en France jeudi contre la réforme des retraites.

>> Grève du 6 décembre : suivez la situation en direct

Une intersyndicale se réunit vendredi matin avec un nouveau venu, la CGC, la Confédération générale des cadres. "C'est très bien que la CGC, les cadres, s'y associent cette fois. Nous étions avec la CGT, la FSU, Solidaires et les organisations étudiantes et de jeunesse. Maintenant, il y a la CGC, donc ça montre qu'il y a une dynamique qui s'enclenche", se réjouit Yves Veyrier. Pour le secrétaire général de FO, "il y a d'ailleurs des manifestations aujourd'hui, il y en a de prévues samedi. Il y aura peut-être lundi."

Ce qui est important, c'est que lundi, la question de la mobilisation soit maintenue.

Yves Veyrier

à franceinfo

La question de la mobilisation des salariés du privé se pose également. C'est plus difficile pour eux d'entrer dans le mouvement, reconnaît Yves Veyrier : "C'est difficile d'observer des mouvements de grève dans le secteur privé parce que votre patron n'est pas votre interlocuteur sur le dossier de la retraite. Dans la fonction publique, c'est le même. Le gouvernement est à la fois votre employeur et celui qui est donneur d'ordres sur la retraite."

Néanmoins, seule une vaste mobilisation permettra de changer les choses. "Il faut une solidarité public privé la plus large possible, comme nous l'avons démontré hier. Qu'elle se confirme aujourd'hui, demain lundi. C'est ce qui fera que plus vite, on obtiendra que l'on en revienne à la sagesse. Je ne souhaite pas mettre un genou à terre, ni faire mettre un genou à terre à qui que ce soit. Revenons à la table. Examinons les différentes options. Nous avons proposé, nous, des revendications très précises qui permettraient d'améliorer le système actuel et de rééquilibrer", justifie Yves Veyrier.

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