Syndicats : la stratégie du bras de fer
La tension est montée entre le président de la SNCF et la CGT Cheminots, à la veille de la journée de mobilisation. C'est un mail d'un responsable syndical qui a mis le feu aux poudres.
À la veille de la première grande mobilisation sous la présidence d'Emmanuel Macron, la bataille est déjà lancée entre la CGT et la SNCF. Passe d'armes toute la journée, autour d'un mail signé par le secrétaire général CGT de la gare de Lyon, à Paris. Il promet une situation ingérable pour la direction : "Les agents de seront pas au bon endroit, les rames perdues au milieu de nulle part, etc." Et il va plus loin : il appelle à une mobilisation en dehors des jours de grève : "La désorganisation du travail devra se faire également sur les jours ouvrés, mais je ne vous en dis pas plus sur ce mail je pense que vous avez compris où l'on veut en venir..."
La tension monte
Inacceptable pour la direction de la SNCF. Réplique immédiate de la CGT, qui accuse Guillaume Pépy d'instrumentaliser le message d'un seul militant. Un bras de fer qui est monté d'un cran, avec les accusations de certains syndicats : selon eux, la SNCF va supprimer demain 22 mars en priorité les trains des manifestants. Faux, répond la SNCF, qui affirme vouloir faire circuler le maximum de trains.
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