Grève : un vol sur cinq annulé samedi entre 7 heures et 14 heures à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle
Les pompiers du premier aéroport français s'étaient mis en grève depuis jeudi. Ils ont levé leur préavis samedi après-midi pour le reste du week-end. Les voyageurs peuvent donc s'attendre à un dimanche sans perturbations.
Le mouvement de grève des pompiers de l'aéroport se poursuit. Les compagnies aériennes vont devoir annuler un vol sur cinq samedi entre 7 heures et 14 heures à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle en raison d'un mouvement social, a annoncé la Direction générale de l'aviation civile, vendredi 1er juillet.
Les pompiers de l'aéroport, qui font grève pour obtenir de meilleurs salaires, sont "insatisfaits des propositions de la direction", a expliqué Daniel Bertone, le secrétaire général de la CGT du Groupe ADP, le gestionnaire des aéroports de Paris. De nombreux aéroports européens sont confrontés à un manque de personnel et des grèves, alors que le trafic reprend fortement après la crise sanitaire. Des représentants des professionnels du voyage ont déjà annoncé que ces perturbations faisaient "craindre le pire" pour les vacances d'été.
Nouveau préavis de grève pour vendredi 8 juillet
Les pompiers ont levé leur préavis samedi après-midi pour le reste du week-end, si bien que la Direction générale de l'aviation civile et ADP prévoient désormais un dimanche sans perturbation. En revanche, ils ont posé un nouveau préavis de grève du vendredi 8 juillet à 5 heures au dimanche soir 10 juillet à minuit, pour le week-end du début des vacances scolaires.
Les salariés réclament 6% de revalorisation avec effet rétroactif au 1er janvier pour compenser l'inflation. La direction a proposé 4% au 1er juillet, a expliqué Daniel Bertone, le secrétaire général de la CGT du Groupe ADP, remarquant que cette hausse ne rattrapait pas les quelque 5% de baisse acceptées par les salariés dans le plan de réduction des coûts décidé par ADP face à la crise du Covid-19.
La direction n'a pas confirmé les chiffres évoqués par la CGT. Elle dément aussi des informations fournies par les syndicats, selon lesquels 20 000 bagages auraient été perdus vendredi.
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