Cet article date de plus de deux ans.

Grève pour la hausse des salaires : 30 400 personnes ont défilé en France, selon le ministère de l'Intérieur, "plus de 100 000" d'après la CGT

Ces chiffres marquent une mobilisation supérieure à celle de la précédente journée d'action CGT, le 27 octobre, mais un recul par rapport à celle du 18 octobre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Des manifestants défilant dans les rues de Paris pour demander des augmentations de salaires, le 10 novembre 2022. (FIRAS ABDULLAH / HANS LUCAS / AFP)

La journée d'action nationale organisée jeudi 10 novembre pour la hausse des salaires par la CGT a rassemblé 30 400 personnes dans toute la France, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Le syndicat, lui, a revendiqué "plus de 100 000 participants". A Paris, la police a recensé 2 400 manifestants, et la CGT en a compté 10 000.

Ces chiffres marquent une mobilisation supérieure à celle de la précédente journée d'action CGT, le 27 octobre, mais un recul par rapport à celle du 18 octobre, où le ministère avait compté 107 000 manifestants dans tout le pays et la CGT 300 000. Dans les autres villes du pays, peude personnes sont descendues dans les rues.  La police a compté un millier de manifestants à Lyon, 650 à Lille, 300 à Bordeaux. 

Une mobilisation qui pourrait reprendre

La grève à l'appel de tous les syndicats de la RATP a fortement perturbé la circulation des métros et RER parisiens. Seules les lignes entièrement automatisées 1 et 14 ont roulé normalement, avec un "risque de saturation". Cinq lignes sont restées entièrement fermées (2, 8, 10, 11 et 12), les autres ne roulant qu'aux heures de pointe, avec un service fortement dégradé.

"Si on n'est pas à la hauteur de nos demandes, le mouvement sera dans une durée bien plus longue que celle d'aujourd'hui", a prévenu Arole Lamasse, secrétaire général Unsa-RATP. En cas d'achoppement des discussions entre partenaires sociaux et direction, le syndicat a évoqué la possibilité d'une grève illimitée dès la semaine prochaine. "Nous y sommes prêts, nous y sommes préparés", a expliqué le responsable sur BFMTV

"Il y a un vrai problème de pouvoir d'achat dans ce pays, il n'y a qu'en augmentant les salaires qu'on pourra le régler", a martelé le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, dans le défilé de Nîmes, où il s'était rendu à la rencontre des grévistes du CHU.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.