Grève à la SNCF : "Le mouvement doit s'arrêter", estime François Hollande
Le président de la République s'est exprimé, au troisième jour du mouvement des cheminots, qui protestent contre la réforme ferroviaire.
Après trois jours de grève à la SNCF, le président de la République s'exprime : "Le mouvement doit s'arrêter", estime François Hollande, en déplacement à Andorre, vendredi 13 juin. Les syndicats de cheminots contestent toujours le projet de réforme ferroviaire du gouvernement, qui prévoit, entre autres, le rapprochement de la SNCF et de RFF, qui gère le réseau.
"La réforme, elle est faite pour qu'il y ait un meilleur service public, donc qu'il y ait des assurances qui peuvent être données aux cheminots, c'est tout à fait légitime, elles ont été fournies, assure François Hollande. Maintenant, la réforme doit être présentée au Parlement et elle doit être votée et à un moment, et le moment est arrivé, un mouvement doit s'arrêter, ça ne veut pas dire que le dialogue ne puisse pas continuer."
Inquiétudes pour le bac
Un peu plus tôt, le secrétaire d'Etat aux Transports a, pour sa part, expliqué qu'une reconduite du mouvement pourrait avoir des conséquences sur le baccalauréat général, qui débute lundi. La première journée est "menacée", a estimé Frédéric Cuvillier sur France Info.
Les espoirs d'une levée de la grève des cheminots vendredi se sont amenuisés après l'appel de la CGT-Cheminots et de Sud-Rail à "poursuivre et amplifier le mouvement". Les assemblées générales des grévistes doivent se prononcer sur la reconduction ou non de la grève dans la matinée de vendredi.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.